mercredi 15 décembre 2010

Le savoir populaire contre les pucerons

Outre la coccinelle (la seule espèce à choisir étant Adalia bipunctata), une autre approche est possible face aux pucerons avec des traitements naturels qui nous viennent du savoir populaire.

Avant d’engager le « combat » face aux pucerons, il n’est pas inutile de faire en sorte d’empêcher les fourmis d’en faire des élevages. Pour cela, étaler une bande de glu d’une dizaine de centimètres de hauteur sur la circonférence des troncs d’arbres suffit à empêcher les fourmis d’y installer leurs centres de production de miellat. Ceci fait, on peut intervenir directement sur les pucerons en pulvérisant les préparations à base de plantes sur les zones infestées, ce type de traitement pouvant être renouvelé sans souci tous les quinze jours.(d'après Pascal FARCY - d'Echo Nature)

Des exemples de preparations à base de plantes vous seront transmises dans les prochains jours ...

Article transmis par Nelly D.

jeudi 2 décembre 2010

UNE JOURNEE D'ECHANGE DE PLANTES

Notre groupe, constitué d’élève de 2nde pro NJPF et un apprenant du CFPPA-UFA vont organiser une journée d’échange de plantes le samedi 21 Mai 2011 après midi.
Cette journée aura pour but de renouveler les plantes dans le jardin des personnes participantes, de créer des liens avec autrui et de partager notre passion des plantes.
Nous espérons qu’à la fin de cette journée les personnes auront échangé leurs plantes et appris des choses intéressantes.

jeudi 14 octobre 2010

Gestion Différenciée au CFA-CFPPA suite

Produire son paillage

Pour pallier à l’invasion de nos parterres par les adventices, nous avons opté pour deux types de couverture du sol.

La première consiste en l’application de résidus de broyage issus de la taille des pommiers. L’opération de broyage des produits de taille nous procure l’équivalent de 2,5 m3 de copeaux. En 2008 nous l’avions appliqué au pied des pommiers mais ceci à provoquer une augmentation de population des campagnols qui y trouvèrent un parfait refuge. Suite à ce demi-échec, demi puisque le paillage avait permis un ralentissement significatif de l’apparition des adventices au pied des fruitiers, nous avons abandonné cette idée au profit d’un couvrement des parterres dits « sensibles ».

Les parterres de rosiers et les massifs plantés d’ifs et de buis topiaires ont bénéficié des copeaux de pommiers, ce qui ne gâche rien à l’aspect esthétique global de ces éléments paysagers. Le paillage étant connu pour retenir l’humidité, il a été étalé sur une épaisseur de 15 cm minimum, uniquement autour des pieds et dans les zones où l’oïdium et la rouille ne sont pas systématiquement présents chaque année.
Outre le fait de garder l’humidité et de limiter la levée des adventices, le paillage, à moyen et long terme, permet une libération progressive de matière organique qui une fois minéralisée formera une réserve nutritive qui pourra être ensuite assimilée par les plantes.

Après cinq mois de recul et malgré une couche de 15 cm de résidus de broyage, nous avons pu constater que le liseron des haies (Convolvulus arvensis) et la renoncule rampante (Ranunculus repens) arrivaient à passer au dessus des copeaux. Ce qui implique une surveillance régulière des parterres et un désherbage manuel mensuel.

Rédaction et Photos : Jean-Philippe HEUMEL, formateur au CFPPA de Vervins.

A suivre ...

jeudi 17 juin 2010

Visite des ruches


Ce mercredi après-midi, en compagnie de M. MILAN, et après s’être équipés des protections nécessaires, nous avons ouvert les ruches pour découvrir le monde fascinant des abeilles.

Notre visite de la ruche ne nous a malheureusement pas permis de trouver la reine.

Approche de la gestion différenciée pour les espaces verts du CFPPA

Depuis 3 ans, au CFPPA/UFA de Vervins, nous essayons de nous rapprocher un maximum d’une gestion écologique, durable de nos espaces verts.

La diversité des aménagements paysagers et la surface offrent une opportunité intéressante pour y appliquer des techniques d’entretien respectueuses de l’Environnement (considérant aussi bien les usagers que la faune et la flore du site). Pelouses, massifs et autres éléments architecturaux des jardins sont tous gérés de manière à respecter les cycles naturels des végétaux et sont tous traités de manière à favoriser un accroissement de la biodiversité. (Tant par l’accroissement des populations animales déjà présentes que par l’apparition de nouvelles espèces).

Notre politique de gestion :
Limiter au maximum l’emploi d’ « intrants » et travailler en circuit fermé.

Se rapprocher du « 0 phyto »
Notre objectif premier n’est pas de maintenir en vie des plantes mais bien de laisser croître et se développer à leur rythme et sans intervenir à grands coups d’engrais chimiques ou de produits phytopharmaceutiques.
Nous ne traitons uniquement, et ce deux fois par an (début mars et fin juillet), nos surfaces en enrobé ou pavées avec un produit foliaire systémique et anti-germinatif à base de Glyphosate et de Diflufenicanil. La fonction anti-germinative est importante car elle nous permet de n’effectuer que deux applications par an au lieu de quatre comparativement à un produit sans anti-germinatif.
L’emploi d’un produit phytopharmaceutique sur nos allées et terrasses nous permet de gagner du temps pour un désherbage manuel des massifs et pieds d’arbres d’ornement. Aussi la terre n’est pour ainsi dire jamais en contact avec un produit chimique. Nous favorisons de ce fait, une bonne activité biologique du sol en corrélation avec les plantes du Jardin.
La majeure partie du désherbage, environ 90% est exécuté manuellement par les stagiaires et apprentis de la filière horticole. Nos parterres de vivaces et ceux destinés à accueillir les annuelles ne sont plus bêchés, ils sont juste crochetés ou binés afin de conserver la micro faune et la micro flore extrêmement riche dans les dix premiers centimètres du sol.

Rédaction : Jean-Philippe HEUMEL, formateur au CFPPA de Vervins.

A suivre ...

jeudi 3 juin 2010

Des ruches au lycée.

L’idée d’introduire des ruches au lycée est née lors de la réunion des éco-délégués du mois d’Octobre 2009. Cette action se concrétisa fin Avril 2010 avec l’arrivée au lycée de 2 ruches appartenant à M. MILAN, apiculteur à Guise et président de l’association apicole du sud de l’Aisne.

Les ruches se trouvent derrière le potager des 4ème - 3ème, dans les parcelles d’essais fourragers.

Nous pourrons suivre au travers de ce blog l’évolution de nos colonies d’abeilles.

mardi 25 mai 2010

Accueil d’une classe d’eau au LEGTA de Thiérache.

Le lycée agricole de Thiérache organise régulièrement des classes d’eau avec ses élèves (3 pour l’année scolaire 2008-09, 3 pour cette année scolaire).
Cette année en plus de ces organisations nous avons eu le plaisir de recevoir deux classes de 5 ème du collègue Georges Cobast d’Hirson dans le cadre de leur classe d’eau avec pour thème « l’utilisation de l’eau sur l’exploitation du lycée agricole de Thiérache et le rôle des haies bocagères ».
Quatre groupes de 15 collégiens, encadrés par 2 élèves de la classe de terminale STAV option aménagement, ont sillonné le lycée pour découvrir au travers de 4 ateliers :
- L’utilisation et le recyclage de l’eau sur l’exploitation.
- Le rôle des haies bocagères par l’intermédiaire de l’exposition du Syndicat du pays de Thiérache et une maquette réalisé par nos élèves.
- La composition des haies bocagères autour des parcelles de l’exploitation.
- Le rôle et la composition des haies horticoles dans les espaces verts du lycée.
Cette après midi fût riche en expérience tant pour les collégiens que pour nos lycéens.